Genève: Musée du skateboard Pulp 68, Rue de Vernier



Un article très très intéressant, vu dans:
http://www.signegeneve.ch/thematique/culture/le-musee-du-skateboard-eloge-de-la-planche-et-du-beton.html

Route de  Vernier, Châtelaine. Le trafic ne s’interrompt jamais. Et pourtant, le temps semble s’être arrêté dans un poste de police désaffecté. C’est là que le collectif Pulp68 tient le musée du skateboard.
Sur les murs de ce sanctuaire, des dizaines de planches à roulettes ont été disposées chronologiquement, de l’ébauche rigide des années ’50 à la board large et fluo des décennies suivantes. Ici, rien n’est neuf. Chacun des 350 objets porte en lui un page de l’histoire de ce sport urbain, avec ses stigmates du béton, roues en uréthane usées et termites xylophages. Ajoutez à cela des dizaines de reliques de jeux vidéo, des vêtements d’occasion et un python dans son terrarium pour une ambiance rétro un brin anarchique.
Entre ces murs, Jim Zbinden endosse le rôle de conservateur. Depuis qu’une revue américaine l’a baptisé «the skateboard archivist», il a adopté l’appellation. «J’aime dire que je suis un archiviste. Je mets en valeur la vie propre de chaque pièce collectée. C’est pour cette raison que je n’achète rien sur Internet, car un skate, c’est beaucoup plus qu’une vente en ligne.»
Des colis du monde entier
Le quadragénaire, ancien skater privé de sa passion en raison d’une blessure, a fait des trottoirs son terrain de chasse. «Depuis que Maudet a lancé sa chasse aux débarras sauvages, je suis passé de 20 à 3 skateboards trouvés dans la rue», regrette-t-il à demi-mot. Selon moi, il y en a au moins 10 qui terminent aux Cheneviers (ndlr : usine d’incinération des ordures) chaque semaine. Si seulement les gens venaient nous voir au moment de se débarrasser de ces objets».
Mais le musée du skateboard, ce n’est pas uniquement des trouvailles ramassées au bas d’un immeuble. Des colis parviennent à l’association en provenance du monde entier : Belgique, Japon, Etats-Unis. Parfois sans même un mot, simplement pour entretenir en lieu sûr la mémoire du skateboard.
Autour de son musée, Pulp68 a évolué tout en conservant sa mission initiale de défense des pratiquants de skate et de snowboard. Fondé en 1995 et après avoir occupé des locaux à Artamis durant près de 15 ans, le collectif a déménagé à Vernier en 2009. C’est là que la place consacrée au musée a gagné en importance. «On ne vit pas de cette passion, c’est pourquoi nous tenons un magasin associatif qui sert à payer les stagiaires ou le matériel. Mais avec le temps, je m’éloigne de la notion de boutique», explique Jim Zbinden. Lorsque les factures s’amoncellent, le maître des lieux n’a alors qu’un geste à faire : mettre en vente l’une de ses pièces. «Pas besoin de publier une annonce. Avec le bouche à oreille, les acheteurs accourent.»  Un crève-cœur à chaque fois pour celui qui se dit atteint de collectionnite aigue.
Critique du skatepark de Plainpalais
Avouons-le, on ne se bouscule pas tous les jours pour visiter le musée du skatebooard. Mais le collectif s’est suffisamment différencié pour survivre. Tout comme Jim Zbinden, tour à tour dj, artiste, conférencier, designer ou graphiste. «Le skateboard est un domaine qui dépasse la simple pratique du sport. Des marques, des galeries d’art ou des écoles nous consultent de plus en plus.»
Par ailleurs, avec l’inauguration du skatepark sur la plaine de Plainpalais, l’activité se prévaut d’une nouvelle visibilité locale. «Le site est magnifique, il n’y a rien à redire, commente Jim Zbinden. Mais le puriste qu’il est garde un œil critique sur ces aménagements urbains. «Désormais, la police intervient auprès des skaters pour les diriger vers Plainpalais. 80% des spots urbains ont disparu alors que le skate est né dans la rue et qu’il doit y rester.»
Si les acteurs se multiplient dans cet univers, Pulp68 paraît solidement implanté. Une menace pèse toutefois, elle réside dans la pénurie de locaux qui ébranle tant d’associations genevoises. «Nous savons que nous allons devoir partir. Mais quand ?» hausse les épaules Jim Zbinden à l’évocation d’un plan de quartier en gestation qui, avec ses 2700 logements et une forte densification, transformera profondément Châtelaine.
En attendant ce jour, Jim Zbinden fourmille de projets et rêve d’un nouvel espace où seraient réunis les esprits créatifs issus de cette culture urbaine. A 43 ans, le Genevois ne songe pas à changer de terrain de jeu. «Un moment, il faudra bien que je lâche, admet-il. J’y pense parfois, mais il suffit qu’un curieux entre dans le musée pour que l’envie de continuer reprenne le dessus. »

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